Le tribunal nigérien suspend l'exploitation de la mine d'uranium de SOMIDA SA

Le Tribunal de Grande instance d'Agadez a ordonné la suspension de l'exploitation de la mine d'uranium de SOMIDA SA sur le site EMOLES 4, après une assignation en justice déposée par un collectif d'organisations de la société civile de la région d'Agadez. Ce collectif exige la reprise de l'étude d'impact environnemental qui a été "bâclée" et faite "sans la participation de la population concernée". La compagnie canadienne Global Atomic a lancé ses activités d'exploitation d'uranium en novembre 2022 et prévoit de construire une mine de production de ce minerai en 2023, pour laquelle 121 milliards de francs CFA doivent être investis. SOMIDA a 15 jours pour faire appel de cette décision qui fait craindre pour l'avenir économique du Niger, malgré son statut de quatrième producteur d'uranium au monde.

Le tribunal nigérien suspend l'exploitation de la mine d'uranium de SOMIDA SA

Le Tribunal de Grande instance d’Agadez a ordonné la suspension de l'exploitation de la mine d'uranium sur le site EMOLES 4 de la Société des mines de Dasa (SOMIDA SA), actionnaire majoritaire de l'entreprise canadienne Global Atomic. Cette décision fait suite à une assignation en justice déposée par un collectif d'organisations de la société civile de la région d'Agadez qui exige une reprise et une expertise de l'étude d'impact environnemental.

La compagnie canadienne a lancé ses activités d'exploitation d'uranium en novembre 2022 et prévoit de construire une mine de production de ce minerai en 2023, pour laquelle 121 milliards de francs CFA doivent être investis.

Le collectif d'organisations demande également la publication du cahier des charges de la compagnie canadienne et leur implication dans son suivi. SOMIDA a 15 jours pour faire appel de cette décision.

Le Niger, quatrième producteur d'uranium au monde, est l'un des pays les plus pauvres de la planète.